dimanche 29 avril 2012

Les Highlanders Tome 3 : La tentation de l'immortel

Couverture de Les Highlanders, tome 3 : La tentation de l'immortel

Quatrième de couverture :



- Tu as perdu la fiole, Circenn ?Te rends-tu compte du danger que tu fais courir à notre peuple ? Circenn Brodie connaît l'importance de cette relique sacrée. Il rassure Adam, le fou de la cour des faës grâce au sort qu'il a jeté, la fiole lui reviendra dès qu'une main se sera posée sur elle. Des siècles plus tard, Lisa Stone admire la collection du musée de Cincinnati lorsqu'elle se trouve précipitée au XIVe siècle, devant le colossal Circenn qui n'avait pas prévu qu'un humain pourrait voyager dans le temps.



L’avis d’Audrey :



Très difficile de rester objective lorsque je commence un roman de Karen Marie Monig, car je suis immensément fan de la série « Les chroniques de Mac Kayla Lane ». Ainsi, dès qu’un nouvel Highlander sort je me sens obligée de le lire.

Or, j’ai bien du mal à retenir mon agacement face à beaucoup de redondances par rapport aux autres tomes de la série, (si comme moi vous avez lu les premiers édités, soit à l’heure actuelle, 5 volets à cette série)…Oui, encore une fois, les mêmes clichés romantiques utilisés, voire usés par l’auteur !



Effectivement, une fois de plus, nous avons un Highlander grand, fort, magnifique et puissant qui cache un lourd secret. De l’autre nous avons une jeune femme forte, belle, aux cheveux blonds-roux, qui n’a pas eu une vie facile, n’a pas connu d’homme dans sa vie, et résiste au charme du Laird écossais. Encore une fois on a une jeune femme américaine venue d’une autre époque qui tombe amoureuse de l’Ecosse. Qui perdra, après de nombreux chapitres de patience contenue, ses dernières résistances dans des bras, au combien envoûtants  de son seigneur de guerre. Et nos deux héros finiront par se vouer une passion amoureuse démesurée. On a tous les clichés : la perte de la virginité (que l’on retrouve systématiquement à chaque nouveau tome), la possessivité du seigneur écossais (idem), la grossesse surprise (idem)…et bien sûr la part d’histoire, de magie et de faës qui fait l’originalité de cette série. J’ai eu l’impression de relire le même roman pour l’énième fois…



Et pourtant j’adore retrouver cette atmosphère historique, on est véritablement plongé au cœur d’une Ecosse médiévale. Si j’y ai vu quelques fois certains anachronismes, cela reste assez bien raconté. Et puis j’aime le style très lisse de KMM. Elle n’a pas sa pareille pour décrire de la romance. Certes on est pas mal dans de la caricature, mais cela reste de la caricature agréable. Et puis il y Adam. On retrouve notre cher Adam Black…L’elfe noir maléfique. Il est toujours aussi sympathique, et on apprend certaines choses sur lui, qui le rendent plus humain, plus sensible.



La fin m’est apparue assez bâclée.

Alors certes, peu de surprise dans ce nouveau volet, rien de nouveau, une romance encore assez prévisible… Mais j’avoue qu’au fil de la lecture on commence à voir certains éléments se tisser en une certaine logique, quelques détails ou lumières nous apparaissent finalement comme un petit complément à l’autre série célèbre citée plus haut : « Les chroniques de Mac kayla Lane ».


Semaine Thème : La confrérie de la dague noire


Nous avons décidé, en raison de la prochaine sortie du tome 7, de faire une semaine thème, avec la série la confrérie de la dague noire . De ce fait, mardi et jeudi, 6 tomes de la confrérie seront présentés. Soit trois par jour. 


Alors voici notre avis sur la série :



Lorsque nous avons pris dans nos mains ce premier tome d’une longue série, nous ne nous doutions pas de l’engouement pour celle-ci. D’abord, on ne savait pas que c’était une saga, le tome 1, étant seul à ce moment là, sur la tablette du libraire…

L’œuvre plonge le lecteur, plutôt la lectrice, dans une atmosphère très sensuelle, sombre violente par moment. C’est tout d’abord très déstabilisant, car l’auteur présente une mythologie du vampire originale, à laquelle le lecteur n’a pas l’habitude. Il y a une société vampirique complexe, gérée par des classes élevées (la glyméra)... Société hautement menacée par des éradiqueurs (sortes de morts-vivants). Heureusement qu’une poignée de guerriers parmi les plus nobles vampires, à la carrure de véritables super héros, veille à la sécurité de ce petit monde.
Le premier tome pose les bases de la série...met le lecteur dans l’ambiance et présente de manière souvent abrupte, rapide, ce qui va faire que cette série marche aussi bien, les relations entre les guerriers et leurs compagnes.
Ainsi chaque tome porte sur un guerrier en particulier, et une nouvelle histoire d’amour toujours passionnelle se met en place. Elles sont d’autant plus passionnelles qu’il y a un certain nombre de codes, de rites, dans ce type de relation entre un guerrier vampire et sa “shellane”... codes que nous vous laissons découvrir et qui ne manquent pas de piquant.
Si le rapprochement physique, entre les deux héros de chaque histoire est parfois rapide, voire un peu déstabilisant par tant d’érotisme... Finalement au cour de la lecture, et surtout en lisant les autres tomes, tout paraît avoir un sens, une logique, et plus rien ne choque.
En effet, tout paraît très beau, car il y a de véritables sentiments amoureux derrière tout cela, et de véritables histoires d’amour. Certes, le langage est cru, les scènes sont explicites. Mais jamais il ne s’agit de scènes de sexe gratuites. Jamais rien, finalement, ne paraît vulgaire ou trop osé. Sensuelle, reste le maître mot de cette série, à notre sens.

De plus, J.R Ward ne se contente pas de nous parler de deux personnes amoureuses. Non ! Elle a crée un environnement, une société, on côtoie tous les autres guerriers, aussi endurcis que leur chef, autant physiquement qu’émotionnellement. Ils semblent tous être des hommes inaccessibles. L’auteur exerce sur nous comme une addiction, car elle nous met en totale relation avec les personnages. Chaque guerrier a ses propres problèmes, ses propres failles, ses propres pouvoirs… Mais chacun d’eux est passionné et possessif. Et nous, nous prenons plaisir à nous attacher à chaque « mâle » de cette série, aussi différent les uns que les autres. De plus, nous nous plaisons à les retrouver, avoir de leurs nouvelles, à voir l’évolution de tous au fur et à mesure des tomes. Nous gardons à chaque fois un oeil sur tous les personnages. Ainsi, difficile de ne pas s’attacher à eux!
Enfin, plus le lecteur avance dans la série, plus les histoires sentimentales, se mêlent à des histoires de guerre et de politique vampiriques. Et une intrigue générale se tisse progressivement.

Dernier point, pour ceux qui trouvent comme moi (Audrey), les couvertures terribles par tant de mauvais goût et de suggestions, dépassez cela...Le contenu est meilleur!